lundi 30 mars 2009

Rouen 250309



© lune

samedi 28 mars 2009

Ah oui, on doit aller à Kyoto.

JR Tokai / Daigo temple 2009

JR Tokai / Maruyama Parc 2006.

Pour moi, la plus nostalgique saison de l'année est arrivée. Cela ne vaut pas la peine d'en parler. Le Japon est le pays des cerisiers.

Depuis 1993, cette société Japonaise des chemins de fer diffuse une série du pub chaque année pour chaque saison. La musique d'ambiance est toujours "My favorite things".
Les sujets de la version de printemps sont toujours "Les cerisiers".

Evidemment, la vidéo, les images parlent d'elles mêmes mais avec la rédaction, c'est encore mieux:

Voici le sous-title VF:
"Ah, C'est beau. On peut boire un bon Saké."
D'ordinaire, je pense souvent comme ça... lorsque je regarde les cerisiers.
Mais ce soir, c'est un peu différent.

Comment dirais-je ...
"Ah oui... Le printemps est revenu... Merci..."

lundi 23 mars 2009

Le coeur, Un don du Ciel


© lune

dimanche 22 mars 2009

Le Pure Café


© lune

Un bon coin pour respirer à l'aise.

14, Rue Jean Macé 11e

vendredi 20 mars 2009


jeudi 19 mars 2009

avec mon iphone.

© lune

mercredi 18 mars 2009

Miss Dior Chérie × Sofia Coppora



La pub de parfum de Dior est réalisée par Sophia Coppola.
C'est très parisien surtout les étrangers!
Le site est également sympa.

mardi 17 mars 2009

merci


© lune

111, bd beaumarchais à Paris 4e

CONTROVERSES


© lune

vendredi 13 mars 2009

Je répète, je répète, je répè....


© lune

jeudi 12 mars 2009

No Line On The Horizon?

© HIROSHI SUGIMOTO

Je ne suis pas une fan exaltée de U2, mais en ce moment, on peut trouver beaucoup d'informations partout sur leur nouvel album.
Hier, un prenant le métro, je lisais "Direct Soir" et je suis tombée sur un article de U2.
C'était la première fois que je regardais leur pochette et j'ai été éblouis par leur photo.
Je l'avais déjà vu.

Cette photo est une photographie japonaise de Hiroshi Sugimoto. Quand j'étais au Japon, J'étais allée voir son exposition.
A l'exposition, j'ai vraiment ressenti une vive impression de la série "KAIKEI (Seascapes)" (la photo de U2 inclus) . J'ai donc acheté quelques une de ses cartes postales et j'avais collé l'une d'entre elles sur mon mur à côte de mon bureau. Je me souviens bien avoir observé la photo de la mer très calme et infinie.

Pour moi, cette photo est très paradoxale. Elle me donne une impression d'éternité mais en même temps je trouve un sens de fermeture et perte.

mercredi 11 mars 2009

Toujours du côte de l'œufs.


© lune

Haruki MURAKAMI est déjà très connu en France aussi. Il est l'un de mes romanciers japonais préféré.
Le dimanche 15 février, Il a reçu le Prix Jérusalem pour la liberté de l'individu dans la société.
Il est allé à Jérusalem pour recevoir son prix et il a fait un discours dans un congrès.
Le discours est un peu figuré, mais il a fait mention de la guerre de Gaza et il a jugé l'armé d'Israël et l'organisation du Hamas.
Je n'ai pas pu trouver le texte complet en français et je veux correctement le retenir donc j'ai traduit en français de l'anglais: 

+++
Je suis venu à Jérusalem aujourd'hui en tant que romancier qui est pour ainsi dire un tisseur professionnel du mensonge.
 
Bien sur, les romanciers ne sont pas que des personnes qui mentent. Les hommes politiques le font aussi, comme tout le monde le sait. Les diplomates et les militaires mentent parfois dans leurs propos à divers occasions, comme des colporteurs de voiture d'occasion, bouchés et entrepreneurs de construction. Les mensonges de romanciers sont différentes des autres, cependant, aucune personne ne critique le romancier comme immoral lorsqu'il ment. 
Bien plus, plus le mensonge est gros, meilleur et ingenieux, plus il sera acclamé par le publique et les critiques.
Pourquoi devraient-ils l'être?

Ma réponse sera la suivante: savoir en faire un mensonge habile - c'est-à-dire, en faire une fiction qui paraît une vérité - les romanciers peuvent emporter la vérité dans un nouvel endroit et  jeter la lumière sur elle. Dans la plupart des cas, c'est virtuellement impossible de saisir la vérité dans sa forme originale et de la décrire exactement. C'est pourquoi nous nous efforçons d'en saisir la queue pour leurrer la vérité à partir de sa cachette, la transférer à un endroit fictif et la remplacer par une forme fictive. Afin de l'accomplir, cependant, nous devons d'abord clarifier que la vérité se trouve en nous. C'est un pré-requis  important pour faire de bons mensonges. Mais aujourd'hui, je n'ai pas l'intention de mentir. Je vais essayer d'être aussi honnête que possible. Il y a peu de jours dans l'année où je ne m'engage pas à raconter des mensonges, et aujourd'hui se trouve être l'un d'eux.

Alors permettez-moi de vous dire la vérité. Un bon nombre de personnes m'ont conseillé de ne pas venir ici pour accepter le Prix de Jérusalem. Certain m'ont même prévenu qu'ils comploteraient un boycottage de mes livres si je venais.

La raison de ceci, bien sûr, la bataille qui faisait rage dans Gaza. L'ONU a informé que plus d'un millier de personnes ont perdu la vie dans la ville bloqué de Gaza, dont de nombreux citoyens non armés - les enfants et les personnes âgées.

Beaucoup de fois après avoir reçu l'annonce du prix, je me suis demandé si le voyage en Israël à une moment comme celui-ci et accepter le prix littéraire donnerait l'impression que j'ai soutenu l'un des deux parties de ce conflit, que j'ai souscrit à la politique d'une nation qui a choisi de exercer son implacable puissance militaire. Je ne voudrais pas donner ce genre d'impression bien sûr. Je n'approuve aucune guerre, et je ne soutiens aucune nation. Je ne souhaite également  pas voir mes livres soumis à un boycottage.

Mais finalement, après mûre réflexion, j'ai décidé de venir ici. La raison de ma décision, c'est que beaucoup trop de gens m'ont conseillés de ne pas le faire. Peut-être comme beaucoup d'autres romanciers, j'ai une tendance à faire exactement le contraire de ce que l'on me dit. Si les gens me disent et surtout s'ils me donnent des avertissement comme "n'y va pas", "ne fais pas", j'ai tendance à vouloir "y aller" et "le faire". C'est ma nature, pourrait-on dire, en tant que romancier. Les romanciers sont originaux. Ils ne peuvent pas vraiment faire confiance à tout ce qu'il n'ont pas vu de leurs yeux et touché de leurs mains.

Cela ne veut pas dire que je suis ici pour me faire l'écho d'un message politique. Faire le jugement du bien et du mal est bien sûr la mission la plus importante d'un romancier.

Mais il appartient à chaque auteur de décider la forme dans laquelle il ou elle sera de transmettre ces décisions à d'autres. Je préfère de les transformer en histoire, des histoires qui tendent vers le surréalisme. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas l'intention de me présenter devant vous aujourd'hui délivrant un message politique.

En revanche, s'il vous plaît, permettez-moi de fournir un message très personnel. C'est une chose que je garde toujours à l'esprit quand j'écris une fiction. Je n'ai jamais écrit sur un bout de papier, ni coller de papier sur le mur. Il est plutôt sculpté dans le mur de mon esprit et c'est quelque chose comme ça:

"Si il y a un mur très haut, solide et qu'un œuf vient se briser contre ce mur, je serai toujours du côté de l'œuf. "

Oui, même si le mur ait raison et l'œuf ait tort, je serai toujours du côté de l'œuf. Quelqu'un d'autre devra décider de ce qui est  juste et ce qui ne l'est pas, peut-être le temps ou l'histoire en décidera. Si il y a eu un romancier, pour n'importe quels raisons, qui a écrit des œuvres d'un côte du mur, quelle peut -être la valeur de ces œuvres?

Quel est le sens de cette métaphore? Dans certains cas, il est très simple et claire. Des bombardiers, des tanks, des roquettes et des phosphores blancs sont le mur haut, solide. Les œufs sont les civils désarmés qui sont écrasés, brûlés et abbatu par eux. Il s'agit d'un sens de la métaphore.

Mais ce n'est pas tout. Il porte encore un sens plus profond. Pensez-y de cette manière. Plus ou moins, chacun de nous est un œuf. Chacun de nous est unique, une âme irremplaçable est enfermée dans une coquille fragile. C'est vrai pour moi et il est vrai pour chacun de vous. Et chacun de nous à un degré plus ou moins important, se confronte à un mur haut, solide. Le mur a un nom: Le Système. Le Système est supposé nous protéger, mais parfois il prend sa propre vie, et commence à nous tuer et nous incite à tuer d'autres personnes froidement, efficacement et systématique.

La raison pour laquelle j'écris des romains est juste que j'apporte la dignité de l'âme individuelle à la surface et j'apporte une lumière sur elle. Le but de l'histoire est de prévenir et de continuer à surveiller Le Système afin de nous défendre de la captivité de nos âmes de ses tentacules et des mépris. Je crois sincèrement que c'est le travail du romancier d'essayer de clarifier le caractère unique de chaque âme individuelle en écrivant les histoires, des histoire de la vie et mort, des histoires d'amours, des histoires qui font pleurer les gens et qui font trembler de peur et de rire. C'est pourquoi nous continuons jour après jour, à concocter des fictions avec beaucoup de sérieux. 

Mon père est décédé l'année dernier à l'âge de 90 ans. Il était un enseignant à la retrait et un bouddhiste à temps partiel. Quand il a été diplômé de l'école, il a été rédigé dans l'armée et il a été envoyé pour se battre en Chine. Je suis née en tant qu'enfant d'après guerre, j'avais l'habitude de le voir chaque matin avant le petit-déjeuner offrant de longue et profond ressenti de prières à l'autel bouddhique dans notre maison. Une fois je lui ai demandé pourquoi il le faisait et il me répondit qu'il priait pour les personnes qui ont trouvé la mort pendant la guerre.

Il priait pour tous les gens qui sont morts, a t-il dit, à la fois allié et même ennemi. Quand je regarde son retour et s'agenouiller devant l'autel, je semble sentir l'ombre de la mort planer autour de lui.

Mon père est mort et ses souvenir que je n'ai jamais pu savoir, ont été perdu avec lui. Mais la présence de la mort qui était tapi à côté de lui reste dans ma mémoire. Il est l'une des rares choses que je porte de lui et l'une des plus importante.

Il y a une seule chose que j'espère de vous transmettre aujourd'hui. Nous sommes tous des êtres humains, les personnes qui transcende la nationalité, la race, la religion, les l'œufs fragiles face à un mur solide s'appelle Le Système. De tout évidence, nous n'avons aucun espoir de gagner. Le mur et trop haut, trop fort et trop froid. Si nous avons aucun espoir de victoire en tous, il devra venir de notre croyance en l'unicité absolu et irremplaçable par nous même et d'autres âmes et par la chaleur nous gagnerons en se joignant nos âmes ensemble.

Prenez un moment pour réfléchir à tout cela. Chacun de nous dispose d'un matériel, l'âme vivante. Le Système n'a pas une telle chose. Nous ne devons pas permettre au Système de nous exploiter. Nous ne devons pas permettre au Système de prendre une vie propre. Le Système ne nous a pas fait. Nous avons fait Le Système.

C'est tout ce que je dois vous dire. 

Je suis reconnaissant d'avoir reçu le Prix Jérusalem. Je suis heureux que mes livres sont lus par des gens dans de nombreuses parties du monde. Et je suis heureux d'avoir eu l'occasion de m'adresser à vous aujourd'hui. 

Le discours par Haruki MURAKAMI.
Le 15 Février 2009
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mercredi 4 mars 2009

hina-matsuri en France

© lune

Le 3 mars au Japon, c'est la fête de la fille qui s'appelle "Hina-matsuri" (+info).
Chaque années, je fais des petites choses traditionnelles pour le dîne: Chirashi-Zushi, Sumashi-jiru, Roll-Printemps (Attention, ce n'est pas de la cuisine japonaise. Mais j'aime bien le mariage des plats avec cette fête).
Les couleurs des plats donnent le sentiment de printemps.
Récemment, ma famille m'a envoyé un colis, il y avait des gâteaux "Hina-Araré"(mélange de bonbons et biscuits) pour la fête.

lundi 2 mars 2009

L'hommage au "rouge".

Klapisch est l'un de mes réalisateurs français préféré. 
Il y a beaucoup de magie dans ce court métrage. Dans le film, on peut trouver plusieurs choses rouges.
C'est très ingénieux. Mais c'est un film d'illumination de l'HIV? .... Excellente!